2011

2011: une finale à couper le souffle



LA FINALE 2011 VUE PAR… XAVIER ROLLAND
Xavier Rolland, le Président des Huskies, le reconnait. Il est plus stressé lors des finales des Huskies que lorsqu’il présente une nouvelle émission à la télé. Et comme son club a souvent été en finale…. Parmi toutes, la finale de 2011 a particulièrement été dur pour son cœur ! Il faut dire que le scénario n’a pas ménagé le suspens.
« J’ai souvent souffert lors des finales. La tension est à son maximum. Mais avec les titres et l’expérience, j’ai appris à gérer ce stress (sourire). Mais je dois dire qu’en 2011, le cœur battait fort. Ce n’est pas la plus belle. Je pense que 2007, 2010 par exemple, ont été de meilleures qualités. Mais sur le plan émotionnel, je vous le promets, ca avait secoué ! On avait complètement raté les deux premiers matchs là-bas. C’était la première fois qu’en finale, nous étions menés 2/0. Et quand vous êtes menés 2/0 dans une série de 5, vos chances de victoire finale sont minces… 8 à 10% ? Pourtant, le vendredi, j’avais trouvé les joueurs sereins, sûrs d’eux. Je me souviens d’une discussion avec Joris Bert qui m’avait assuré qu’il ne fallait pas s‘inquiéter. Je me souviens m’être demandé s’il bluffait pour me rassurer. Mais il avait l’air si calme.\r\n\r\nOn a pris les matchs un par un. Le match 3 avait été bien géré. On avait gagné 4/2 et on avait mené rapidement. Le match 4, c’était déjà plus chaud. On est mené 1/0. Robin Roy est expulsé, puis c’est au tour de l’Américain de Montpellier Ware. Mais on s’impose 4/1… On avait réussi à revenir à la hauteur des Barracudas. De chaude, l’ambiance est devenue bouillante. C’était incroyable l’excitation qui régnait. En plus, Montpelier commence par un homerun d’Anthony Cros ! Ca calme ! En fin de 4, on était à 2 partout ! Toute la saison s’est jouée sur les 5 dernières manches ! Il y a eu ce homerun de David Gauthier… Et puis ce jeu en 7me manche. Leur Cubain (Zuaznabar) file au marbre sur un hit dans le champ. Kenji Hagiwara a fait un relai parfait au marbre. Je me souviens du choc au marbre avec Boris Marche. Mais Moochie n’a pas relâché la balle. C’était le point d’égalisation ! Du coup, le score reste à 4/3 pour nous. Joris Bert ne bluffait pas. Il avait raison. On l’a fait. Un incroyable comeback dans cette finale. On avait encore trouvé une façon différente de gagner. Mais bon, faudra éviter de jouer avec le feu come cela dans l’avenir… »

Xavier Rolland