Le triplé des Huskies. Championnat, Coupe d'Europe, Challenge de France.
2016: un 12ème titre, ils sont insatiables !
12me finale de championnat de France pour les Huskies. 12me titre. 100% de victoires. la dernière victime ? Sénat, battu 5/1 et 6/1 lors des matchs 3 et 4. Rouen réussit un triplé inouï en 2016: Challenge de France en mai, Coupe d’Europe en juin et championnat de France en août. Rouen continue à marquer l’Histoire du baseball français.
« Insatiables », titrait le quotidien Paris-Normandie sur toute sa Une samedi matin. Des qualificatifs du même, il en vient beaucoup à l’esprit après ce nouveau week-end de sacre. « Impitoyables », « Intraitables », « Inimitables », « Imbattables », « Incroyables ». Mais celui qui s’impose le plus, c’est peut-être Inexorable. Inexorable, tant les Huskies ont avancé, tout au long des matches 3 et 4, en donnant au public la certitude que rien ne pouvait leur arriver. Ils n’ont jamais vraiment tremblé, et quand ils ont été mis en difficulté, ils ont simplement sorti le bon jeu au bon moment. La sensation, et ce n’est pas la première fois dans une finale, était que rien ne pouvait vraiment leur arriver de grave. Maîtriser son sujet à ce point-là, cela ne s’improvise pas. C’est le fruit de l’histoire et de très nombreux combats gagnés et d’un travail constant, permanent, à tous les échelons du club, qui tend partout et toujours vers l’excellence.
Mon texte...
Quand tout le monde, à tous les étages des Huskies, pousser pour aller plus loin, plus haut, l’équipe de D1, qui est le représentant le plus prestigieux du club, ne peut rien faire d’autre que, elle aussi, d’être à son meilleur quand il le faut.
Coups de grâce Ce fut donc le cas ce week-end. Les hommes de Keino Perez n’avaient pas tout à fait rendu une copie parfaite à Sénart. La force des grandes équipes est de ne pas se mortifier de ses erreurs, mais tout faire pour les corriger. Il fallait ainsi dominer l’agressivité des Templiers sur les sentiers : aucune base volée contre Rouen samedi et dimanche. Il fallait anéantir la menace Masonia : un seul point produit, sur un ballon sacrifice. Il fallait prendre la mesure de MacNabb : il n’a lancé que 6 manches. Il fallait retrouver l’efficacité dans le haut du line-up. : tous les frappeurs concernés ont, à un moment ou un autre, contribué à creuser l’écart. Il fallait retrouver la précision au monticule : quel meilleur exemple que cette tonitruante relève de Vaugelade avec les buts remplis dans le match 3. Strike out et roulant, merci, au-revoir.\r\nBref, les Huskies ont parfaitement récité leur partition. Sénart n’a mené que le temps d’une demi-manche, la première, samedi. Les Templiers ne savaient pas que c’était leur dernier moment de joie du week-end. Le reste du temps, ils ont petit à petit plié sportivement et psychologiquement. C’était flagrant dans le match 4, même alors que le score n’était que de 2-0 après 3 manches, on ne voyait pas dans l’attitude, dans le langage corporel des sénartais qu’ils étaient en mesure de renverser la table. Les Huskies avaient mis leur grosse patte sur le match, et rien ni personne ne pouvait changer le cours des choses. Le score est monté petit à petit. Ce n’était pas une démonstration flamboyante, mais plutôt un étouffement lent et inexorable (on vous le dit, c’est le mot qui convient le plus) de l’équipe adverse. Une pression continue et une succession de petits coups de grâce.