07 Nov 1992 – L’apprentissage se poursuit
1992: le club poursuit son développement
En 1992, les dirigeants travaillent fort durant l’hiver. Les premières recrues ? Deux chefs d’entreprises. Gérard Couprie, Directeur d’Inno, et Eric Gast, directeur du centre St Sever. Les deux hommes entrent au Comité directeur et muscle le jeu des Huskies et leur budget. Première décision, la pose de clôture pour fermer le terrain. Deuxième décision : renforcer l’équipe pour viser l’une des trois places qualificatives pour le Coupe d’Europe. Dans le line up apparaissent donc de nouveaux : les internationaux Serge Kaouane, receveur et surtout Arnaud Fau, champ extérieur. Arnaud qui signera professionnel au Japon ensuite. Personne n’a oublié non plus l’arrivée du canadien Dany Medley, excellent arrêt court. Avec Robin Roy en plus, l’équipe peut afficher ses ambitions.
L’équipe joue bien, mais n’arrivera pas à décrocher l’objectif restant collé à la même quatrième place qu’en 1991. Deux moments clés. Lors du match à Brévannes, un lancer est effectué au marbre pour couper un coureur des Caribous. Pour une raison inexpliquée, Serge Kaouane rate la balle et la prend en pleine figure. Le Rouennais est assommé, le visage en sang. Pommette, dents et nez cassés. On craindra pour son œil. Autre tournant de la saison ? Le match contre Montpellier à Rouen. Les Huskies mène d’un point en 9me. Un circuit en solo d’Emmanuel Dang Van permet aux Barracudas d’égaliser, de jouer les prolongations et de s’imposer.
Rouen termine avec les bases pleines et Arnaud Fau est au bâton. Mais le puissant frappeur rouennais se fait retirer sur trois prises en s’élançant sur une balle un peu haute. Il n’y avait pas de play-offs à cette époque et cette défaite sera déterminante pour offrir à Montpellier cette troisième place convoitée… Le PUC remporte la finale une fois de plus face à Savigny.
Mais le club fête tout de même un nouveau titre… Celui de Champion de France de Nationale 3. L’équipe est emmenée par Pierre Yves Rolland et elle s’impose en finale face à Nîmes et face à Georges Perrot, l’ancien rouennais. Tout va bien à Rouen ? Pourtant des nuages noires approchent.