Rouen se déplace à Toulouse

Toulouse Rouen, c’est l’affiche au sommet du championnat de France ce week end. Toulouse, premier, Rouen, deuxième. Un véritable test pour les deux équipes. Présentation du Stade toulousain, un club qui retrouve de l’ambition.

Saison 2006. Finale du championnat de Division 1. Toulouse mène deux victoires à une face à Rouen. Mais déjà, les Huskies savaient retourner les situations. Ils remportent les deux derniers matchs en terre sudiste et décrochent leur troisième couronne. 17 ans plus tard, le palmarès toulousain est toujours vierge. Pas même une finale disputée. 

 

Yanael Delpech ce souvient de cette finale 2006. Il avait été le dernier frappeur toulousain retiré lors du 5me match, décisif. Aujourd’hui Président du club, il veut que son club revive ces frissons et retrouve les sommets. Il croit au potentiel de son collectif et ne cache pas ses ambitions : se qualifier pour les play offs. Voire plus ?

Le club a réussi un recrutement séduisant. Un manager tout d’abord. Randy Perez (frère de Keino Perez, manager légendaire de Rouen, parti au pôle France de Toulouse en 2022) revient dans un club qu’il a connu en 2006. Côté joueurs, le club a réussi un joli coup en recrutant un frappeur redouté, l’ancien Rouennais, Ariel Soriano (qui vient avec son frère Yudi). Les Toulousains ont aussi fait revenir l’infielder vénézuélien Alexander Perdomo, passé par Montpellier puis Sénart. Des renforts qui viennent enrichir une forte colonie sud-américaine, déjà composée des frères Garcia, du lanceur Kievy Rojas (ancien membre des filières des Phillies de Philadelphie), du receveur Nolan Soliveres ou du cogneur Sergio Mendoza. 

 

Keino Perez connait bien cette équipe.Le Vénézuélien a quitté Rouen il y a un an et demi pour s’installer à Toulouse et intégrer le staff du pôle France. L’ancien patron des Huskies a vu jouer le Stade toulousain régulièrement depuis le début de la saison. Une équipe profondément bouleversée à l’intersaison. « Le groupe a beaucoup changé cet hiver avec l’arrivée de Soriano, de Perdomo… et de plusieurs jeunes du pôle France comme Laot, Duquenoy, Blancot… Ce mélange de jeunes encadrés par des vétérans fonctionne plutôt bien. Le lineup est dangereux avec beaucoup de bons frappeurs dans le haut avec Soriano, Mendoza, qui frappe fort, Hereaud, Solives… Le bas de lineup est beaucoup plus jeune avec trois gauchers… C’est assez déstabilisant pour les lanceurs adverses ».

Pour Keino, la transformation affichée du Stade toulousain est aussi le résultat d’un changement de mentalité. « Randy apporte de la rigueur et de l’ambition au groupe. Je pense que les joueurs ne se voyaient pas si haut au classement en début de saison. Ils sont en train de prendre vraiment confiance et je les sens très motivés, beaucoup plus que les saisons précédentes. »

 

Les Rouennais sont donc prévenus. Le week end s’annonce disputé. Mais du côté des Huskies, on voit le renouveau toulousain d’un bon oeil, à l’image du receveur Dylan Gleeson.« C’est une surprise mais ça fait plaisir de voir le Stade toulousain à ce niveauL’équipe est entraînée par Randy Perez (ancien Rouennais). On l’adore tous et il fait du bon boulot visiblement. Et puis il y deux anciens pensionnaires du Pôle espoirs de Rouen, que j’ai entrainés. C’est super de les voir en D1. On va avoir deux matchs difficiles, c’est certain, mais on a besoin de ce type de confrontation».

 

Les Huskies et les Tigers ont rendez-vous pour ce duel au sommet de la division 1 samedi à 15H30 et dimanche à 10H30. 



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