26 Juil Le bilan québécois de Blondel
Les jeunes Huskies ont passé dix jours à Québec. Matchs amicaux, entrainements, tournoi, matchs des Capitales de Québec, visites culturelles… Le séjour a été riche. Hugo Blondel est revenu ravi.
Quel bilan tires-tu de ce séjour ?
Un bilan très positif, sur tous les aspects, sur le terrain et en dehors, le groupe a été super.
Qu’est-ce que ce genre d’expérience apporte à nos jeunes joueurs ?
Déjà une chance de participer au plus gros tournoi U13 au monde, ce qui n’est pas rien, et je pense que le simple fait de pouvoir y participer en fait rêver plus d’un.
C’est aussi l’occasion pour eux de se challenger face à des équipes d’autres pays, sur un autre continent, ça a une saveur différente des matchs qu’ils peuvent jouer en France.
C’est enfin l’occasion de jouer contre des équipes d’un niveau supérieur par rapport à ce qu’ils ont l’habitude, dans un pays où le baseball a une place bien plus importante qu’en France, et également de voir jouer des joueurs de leur âge très performants. Ça leur permet de se jauger, de voir leur marge de progression possible.
Qu’est-ce que tu as le plus apprécié au Québec ?
J’ai plus ou moins tout apprécié, mais j’ai été particulièrement impressionné par l’organisation du tournoi et le niveau des jeunes qui y participent. La compétition rassemblait environ 95 équipes réparties sur plusieurs niveaux et divisions et pourtant l’organisation est à la minute près, chaque demande que font les coachs ou les équipe est traitée très rapidement. C’est impressionnant de voir que même avec un nombre d’équipe aussi élevé, l’organisation arrive à rester si pointilleuse et si efficace.
As-tu senti une amélioration du niveau de jeu ?
Je n’étais pas là l’année passée, même si j’ai eu évidement des retours. Mais si on regarde la chose dans sa globalité, il y a eu une énorme progression dans tous les domaines du jeu, la frappe, le pitching, la défense, etc… comparé à l’année dernière.
L’équipe a encaissé moins de moins que lors de notre participation l’été dernier et en a marqué plus.
Sur l’ensemble des cinq matchs, malgré une égalité et quatre défaites, nous avons soit mené au score, soit collé à moins de deux points pendant au moins quatre manches sur six, ce qui été loin d’être le cas l’année dernière.
Le plus gros pas en avant pour moi reste le pitching, nos lanceurs ont concédé seulement 7 BB en 32 manches jouées.
J’ai aussi été agréablement surpris par l’approche mentale des joueurs, que ça soit ceux qui étaient déjà venu l’année dernière ou ceux qui venaient pour la première fois, je m’attendais à les voir un peu stresser et être «passif», mais ça a été tout l’inverse, même pour les plus jeune d’entre eux comme Maxime Loison ou Elyas Scalabrini. Ils ont joué beaucoup plus de matchs dans leur catégorie respective cette année et on voit que ça porte ses fruits, même si, pour moi, on doit en jouer encore plus.
Le fait d’avoir fait quelques matchs de préparations, avant de partir, avec l’équipe U13 au complet, a, je pense, été très bénéfique pour la cohésion du groupe.
Participer à cette compétition, est aussi un moyen de faire du tourisme culturel… C’est aussi très important ?
Bien sûr, tout comme le fait que les enfants soient logés en famille d’accueil. C’est très positif, ça leur permet d’être vraiment en « immersion ». La plupart des familles d’accueil sont des familles de joueurs de baseball du même âge, alors c’est toujours un plaisir pour les enfants d’échanger.
Ça leur permet aussi de découvrir un pays différent, particulièrement où le baseball est très ancré dans la culture. Pour certains c’était la première fois.