Les Anciens derrière la meute

Plusieurs anciens champions de france ont annoncé leur présence lors de la finale. Certains seront même  invités à lancer la première balle. D’autres ont également envoyé des messages de soutien avant la finale face à Savigny.

 

Christian Chenard était le manager (et lanceur) de Rouen en 2003, l’année du premier titre. Aujourd’hui, coach des lanceurs des Capitales de Québec, il reste un fidèle supporter des Huskies.

Le premier titre en tant que coach est important. Le conquérir avec la meute 2003 est exceptionnel. Les souvenir sont encore frais dans ma mémoire. Ce premier titre est face à Savigny. J’avais beaucoup d’amis de l’autre côté (Christian a évolué une saison à Savigny avant de rejoindre Rouen), mais la soif de victoire était plus fort que tout. Nous avons tout donné sur le terrain. Nous avons gagné ce titre pour Pierre Rolland (dirigeant rouennais, décédé la veille du titre). Pour ma part, ce championnat reste le meilleur souvenir que j’ai. Nous avons fondé une grande famille.
J’essaie aujourd’hui encore de rester impliqué indirectement pour les aider. Les Huskies, c’est une famille de gagnants… Quand tu mets le maillot, tu sais que c’est pour aller jusqu’au bout.
Mon meilleur conseil pour la meute 2024, c’est de jouer avec passion, sans regret. Jouez comme s’il n’y avait pas de lendemain. J’ai joué pour Savigny et ils ne baisseront pas les bras facilement, donc c’est important de commencer fort le match et être très agressif. Je crois en vous Rouen et j’entends déjà la chanson… on est les champion de 2003. Allez les gars … Passez notre amour à la machine d’Alain Souchon. C’était notre chanson en 2003…

Aaron Hornostaj est sans nul doute l’un des meilleurs joueurs ayant porté le maillot rayé de Rouen. L’ancien arrêt court AAA des Giants de San Francisco et des Rouen Huskies a remporté le championnat en 2010. Face à Savigny déjà. Il se souvient.

Aaron, quels souvenirs gardes-tu de ton titre ? 
2010 a été une année très particulière pour les Huskies de Rouen. Au milieu de la saison, Max Lefevre est allé aux États-Unis pour étudier à l’université grâce à une bourse et Robin Roy a pris sa retraite en tant que joueur. L’équipe a eu de nombreux défis tout au long de la saison mais finalement nous avons atteint notre objectif de remporter le Championnat de France. 
Le tournant s’est produit lorsque Robin a pris sa retraite en tant que joueur et a pris la relève en tant qu’entraîneur-chef. Ce fut un moment d’émotion pour Robin et une grosse perte pour l’équipe sans son lancer, mais son leadership en tant qu’entraîneur avec son expérience et sa passion ont aidé l’équipe à terminer la saison régulière en force et avec un élan gagnant avant les séries éliminatoires.
Le match d’ouverture de la finale 2010 a débuté par une journée froide et pluvieuse d’octobre à Paris contre les Lions de Savigny.
Après l’entraînement au bâton, un des joueurs de Savigny a posté une lettre papier dans notre abri avec le message « Chers Huskies de Rouen : Bienvenue au domicile des Lions de Savigny. C’est ici que vous perdrez et vous ne serez pas champions cette année. »
J’ai brûlé ce papier sur leur terrain au marbre et un feu s’est allumé dans le cœur des joueurs des Huskies. Ce moment nous a donné l’envie de jouer comme des champions et nous avons gagné les deux premiers matchs contre Savigny sur leur terrain, puis nous sommes retournés à Rouen pour remporter le championnat devant nos supporters et nos familles.

Que représentent les Huskies pour toi ? 
Il y a deux choses qui définissent les Huskies : la famille et la victoire.

Quels conseils donnerais-tu aux gars pour gagner ? 
La confiance est la clé de la victoire. Vous êtes les meilleurs joueurs de France et c’est le moment de montrer que vous êtes champions !

 Valentin Durier. Le champ gauche a remporté 4 titres de champion de France entre 2016 et 2019. 

Quels souvenirs gardes-tu de tes titres ? 
Des souvenirs inoubliables. Toutes les finale auxquelles j’ai participé étaient uniques, avec un niveau d’émotion incroyable. Rien n’est plus intense que remporter cette dernière série. 

Que représentent les Huskies pour toi ? 
Les Huskies, c’est tout simplement la meilleure organisation en France, que ce soit l’ensemble des équipes sportives, son staff, ses bénévoles et toutes les infrastructures. Ça a été pour moi une immense fierté d’avoir contribué au palmarès du club, mais surtout d’avoir eu la chance de jouer aux côtés des meilleurs joueurs français. 

Quels conseils donnerais-tu aux gars pour gagner ? 
Je vais reprendre les mots du coach Becquey, l’équipe à craindre le plus c’est nous. Rouen a une nouvelle fois montré qu’elle était la meilleure équipe en France durant la saison. Il faudra rester concentré et garder la même intensité pour aller remporter ce dernier match samedi.

Maxime Lefevre fait partie de cette génération dorée des Huskies qui a tout remporté. 11 titres de champions de France, des perfs en Coupe d’Europe, 8 Challenges de France… Alors que les Huskies version 2024 vont entrer sur le terrain pour tenter de décrocher un 18me sacre, l’ancien arrêt-court rouennais reconnait ressentir une émotion particulière. 

Quels souvenirs gardes-tu de tes titres ?
Je réalise maintenant avec un peu de recule que nous avons vraiment dominé le championnat pendant de nombreuses années, ce qui est loin d’être banal ! Certaines de ces années s’achevaient même à un match d’une saison blanche (aucune défaite), c’est quand même assez exceptionnel comme accomplissement. Je garde un souvenir indélébile de tous ces titres. 

Que représentent les Huskies pour toi ?
Une famille ! Retourner au terrain pour soutenir l’équipe est toujours un moment agréable, revoir toutes les personnes bienveillantes qui constituent cette famille, c’est génial ! 

Quels conseils donnerais-tu aux gars pour gagner ?
Continuez sur votre lancée, jouez avec vos forces, intelligemment, et ne lâchez pas car des matchs de finales se gagnent souvent dans les dernières manches (et même extra inning).

David Gauthier, ce sont onze titres de champion de France, le premier en 2006. Le frappeur de puissance a donné bien des soucis aux lanceurs adverses. Il sera présent au stade Pierre Rolland pour soutenir la nouvelle génération.  

Quels souvenirs gardes-tu de tes titres ? 
Ça fait certainement prétentieux de le dire mais y en a eu tellement que tous ces titres ont une histoire particulière ! Et tous ont eu un point commun. Nous les avons gagnés en équipe, du frappeur 1 au frappeur 9, année après année. 

Que représentent les Huskies pour toi ?
Les Huskies : Une famille et des souvenirs impérissables. 

Quels conseils donnerais-tu aux gars pour gagner ?
De rester soudés, de respecter le sens du jeu, de prendre ses responsabilités et d’être clutch. Le reste suivra !

Oscar Combes a remporté six championnats de France. Il a raccroché son gant le soir du titre de 2017. Aujourd’hui installé à Anvers (Belgique), l’ancien champ centre rouennais continue à suivre les exploits de la nouvelle génération des Huskies. 

Quels souvenirs gardes-tu de tes titres ? 
Beaucoup d’émotions, de passion, de sentiments de camaraderie. Des moments charnières dans une carrière, qui vous définissent en tant que joueur et qui vous préparent en tant qu’homme à affronter la vie. 

Que représentent les Huskies pour toi ?
Une grande famille tout simplement, sans exagérer les mots. 

Quels conseils donnerais-tu aux gars pour gagner ?
D’avoir confiance en soi, de rester concentrer et de TOUT donner sur le terrain. En France, on n’a pas la chance de jouer beaucoup de matchs, alors quand les finales arrivent, c’est surtout là qu’il faut mouiller le maillot et tout laisser sur le terrain.

Robin Roy est une légende des Huskies et du baseball français. Joueur, manager, Robin a tout gagné. Et a légitiment hérité au sein du club d’un surnom. Le King ! Il fait d’ailleurs partie des joueurs dont le numéro, le 21, a été retiré. 

Quels souvenirs gardes-tu de tes titres ?
Beaucoup, que ce soit comme joueur ou manager. Chaque finale a son lot de surprises, de tensions, d’émotions. Ce que je retiens surtout, c’est cette sérénité de savoir qu’à la fin, nous remporterions. Malgré des tensions normales lors des finales, nous avons toujours eu une vraie bonne gestion des émotions. La réussite passe par l’exécution. Nous avons eu toujours de l’avance sur nos adversaires en restant focus sur l’exécution plutôt que sur l’enjeu. Et, bien sûr, le bonheur et la joie de réussir et fêter cela en équipe. Le plaisir a toujours été au cœur de ces succès.

Que représentent les Huskies pour toi ?
Rouen ? C’est LE CLUB en France. On n’en tourne jamais la page malgré des années de retraite sportive. On regarde toujours les résultats le dimanche, fier que la tradition continue. Et aussi de fortes amitiés qui ne s’effacent pas avec le temps, malgré des parcours de vie qui peuvent nous éloigner. Quand on est Huskies, on l’est pour la vie.

Quels conseils donnerais-tu aux gars pour gagner ?
Aucun. Ils savent ce qu’ils ont à faire. L’exécution et jouer du bon baseball sur chaque lancer. Prendre du plaisir en restant concentré. A la fin, c’est simplement celui qui joue le mieux avec le plus de régularité qui gagnera. Ils ont su le faire sur toute la saison après un départ « poussif ». La dynamique actuelle est excellente.

Bastien Dagneau a remporté sept titres de champion de France avec les Huskies de Rouen. Il a suivi avec intérêt la saison de la meute. Balou a confiance dans le potentiel de l’équipe pour aller conquérir un dix-huitième titre national.  

Quels souvenirs gardes-tu de tes titres ?
Je me souviens de la tension ressentie avant le dernier lancer/retrait du match où tu as une petite voix dans ta tête qui te dit « ca y est, c’est bientôt fini ». Tu es tout près du but et tu te dis « allez encore un et on est champion. Y’a plus possibilité que ça nous échappe ». Ensuite vient la joie d’avoir réussi à atteindre l’objectif fixé des mois auparavant et là c’est le kiff total.

Que représentent les Huskies pour toi ?
Personnellement, c’est la D1 qui m’a élevé et qui m’a fait devenir un gamer. Des générations de joueurs et entraîneurs avec des très forts caractères et tous avec un point commun : la haine de la défaite. Les Huskies représentent pour moi l’acharnement et la transmission.

Quels conseils donnerais-tu aux gars pour gagner
Surtout de continuer à faire ce qu’il ont fait toute la deuxième partie de saison sans chercher à en faire trop. Ils sont prêts, je ne vois aucune raison qui les empêcherait d’aller chercher ces trois victoires. Go huskies !

Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Ut elit tellus, luctus nec ullamcorper mattis, pulvinar dapibus leo.



Vous souhaitez soutenir les HUSKIES de Rouen? Avez-vous pensé au mécénat?