Les 18 finales victorieuses de Rouen

Retour sur les 18 finales rouennaises, classées en trois catégories.

 

1er tiers : les monuments

2003 : On se souvient toujours de la première fois… Avec une première victoire venue de nulle part dans le 1er match et une masterclass de Robin Roy dans les 2 suivants, cette finale fut exceptionnelle par son intensité, avec évidemment le souvenir de la victoire, mais aussi du drame qui frappa Pierre Rolland. 

2006 :  Toulouse bouscule les Rouennais dans les 2 premiers matches, c’est un miracle si les  deux équipes sont à 1-1. Les Toulousains remettent ça aux Argoulets pour prendre les devants, et semblent dominer les débats. Les Huskies se révoltent, gagnent le match 4, et, une nouvelle fois derrière une performance majuscule de Roy, s’imposent 5-0 dans le match 5.

2007 : Une finale sur trois jours et sur terrain neutre, à Chartres. Après un duel à couper le souffle entre Sam Meurant et Keino Perez, Sénart gagne 1-0 le match 1. Rouen ne s’en fait pas, remporte facilement les 2 matches suivants et mène 2-0 en fin du match 4 avant que Sénart et Ernesto Martinez reprennent les devants. Sur leur lancée, les Templiers mènent 7-2 après deux manches dans le match 5. Nicolas Dubaut entre au monticule, stoppe l’hémorragie, les Huskies remontent petit à petit et font la différence en 8e sur un simple de Boris Marche pour gagner 9-8.

2011 : Sous le soleil de Veyrassi, les Huskies sont au plus mal. Ils sont battus de justesse dans le match 1 et prennent l’eau dans le match 2. Retour à Rouen menés 0-2, on ne leur donne pas grande chance. Mais en Normandie, s’il fait gris et froid, la chaleur sera tout aussi présente. Chaque action est crispée, décisive. C’est un combat d’une tension insoutenable entre les deux équipes, finalement gagné par Rouen 4-1, 4-2, 4-3. 

2017 : Rouen et Sénart se rendent coup pour coup dans les 4 premiers matches. Les deux premiers se jouent d’un rien, un point à chaque fois, les deux suivants sont dominés respectivement par chacune des équipes. Le 5e match est à couper le souffle. Sénart frappe le premier et marque deux fois dès la première manche. Rouen reprend les devants 5-2 en 5e. Sénart égalise aussitôt, mais Rouen marque trois fois : 8-5. C’est terminé ? Non, Sénart revient à 8-8 en 9e manche. Buts remplis, 1 retrait, Perez entre en relève pour signer 2 strike-outs. Et c’est le même Perez qui posera le bunt décisif qui enverra Duchossoy marquer le point vainqueur.

2021 : Encore Sénart et Rouen face à face, encore un 5e match qui laisse KO par son niveau d’émotion. Les deux équipes se sont échangé les 4 premières rencontres, dominant chacune à leur tour. Sénart donne la balle à Sam Belisle, qui vient de signer la victoire et un match complet, pour débuter le match 5. En face, c’est l’as des Huskies, Camacho. Un duel de lanceurs grandeur nature. Après 5 manches, Rouen mène 1-0 sur un simple de Viger. Mais les règlements s’en mêlent et Camacho est expulsé en 6e. En semi-retraite du pitching, Keine Perez prend les choses en main. Il retire Brown et Paula. Il ne donne rien en 7e. Il cède un point en 8e, mais rien d’autre. C’est l’égalité. Prioul entre en relève avec 1 retrait en 9e, le score reste 1-1. Extra inning. La défense de Sénart craque sur le bunt de Brainville, puis Vissac enfonce le clou sur un double de deux points. 4-1, Sénart ne reviendra jamais.

2e tiers : Les magnifiques

2005 : Rouen craque complètement dans le 1er et se fait corriger par Savigny. Mais ce sont les Huskies qui feront ensuite exploser le pitching des Lions, dans la foulée de Blake Denischuk.

2008 : Sénart pense avoir fait le plus dur en remportant le match 3 sur le terrain de Rouen et  mener 2-1 dans la finale. Mais les sourires sur les visages des Templiers se figeront le dimanche : 12-2, 9-2, Rouen ne fait pas dans le détail.

2009 : Une finale made in Keino Perez. Il signe les deux victoires contre Savigny en relève des matches 1 et 2 et remporte le match 34 comme partant. Du haut de gamme. 

2013 : Encore une fois, Sénart parvient à mener 2-1. Encore une fois, Rouen ne tremble pas, règle la mire le dimanche et se détache au score sans plus vraiment être en danger. 

2015 : Après avoir survolé la saison régulière, les Huskies se font surprendre 0-4 à Montpellier. Ils égalisent ensuite, mais les Barracudas ne céderont que d’un rien dans les matches 3 et 4 qui se jouent à 2 points et 1 point. 

2019 : Rouen domine Sénart de la tête et des épaules, sauf dans la 9e manche du match 3, où une poussée de 4 points des Templiers empêche le balayage. Mais l’attaque rouennaise fait le travail ensuite. Une terrible démonstration de puissance. 

3e tiers : Les impitoyables

2010 : 16-4 et 10-5 dans les deux premiers matches, Savigny ne pèse pas lourd. Les Lions iront chercher le match 3 en extra-inning, avant de céder de nouveau largement dans le match 4.

2012 : Petite saute de concentration des Huskies dans le match 1, qui se font battre par Sénart. La correction est rapide et violente et Rouen remporte les 3 matches suivants. 

2016 : Alors qu’ils avaient le match 2 en main (après avoir gagné le 1er), les Huskies se font surprendre en 9e manche. Ils ne donneront ensuite plus que 2 points dans les matches 3 et 4. 

2018 : Montigny s’accroche bien, mais ne peut pas parvenir à inquiéter les Huskies. On se souviendra des 8 manches et 2 tiers parfaites d’Ozanich dans le match 3.

2022 : Les Huskies prennent rapidement les devants 2-0. Malgré une belle réaction des Lions, emmenés par Planes dans le match 3, Rouen s’impose facilement dans le match 4. 

2024 : Une finale à sens unique. Les Huskies n’ont jamais été menés au score. Sur les 27 manches jouées, ils ont été devant pendant 18 d’entre elles. Les Huskies ont même signé un 6-0 en play-offs, ce qui n’était arrivé jusqu’alors que deux fois dans l’histoire (Sénart 2014, Rouen 2018).

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