06 Mai Le Challenge en faits et chiffres
Du 8 au 11 mai, les huit meilleures équipes françaises ont rendez-vous à Metz pour le Challenge de France. En jeu ? Un billet pour la Coupe d’Europe 2026 pour le vainqueur. Quelques faits marquants des éditions précédentes recensés.
Il ne faut pas organiser le Challenge. On le répète, parce que manifestement, les clubs n’ont pas compris. IL. NE. FAUT. PAS. ORGANISER. LE. CHALLENGE. Mais pourquoi ? Et bien tout simplement parce que le club organisateur n’a gagné qu’une seule fois : Rouen en 2011. Et il n’y a eu qu’un seul finaliste, Sénart en 2016. Le reste ? 5 éliminations en demi-finale : Toulouse (2005), Sénart (2012), Rouen (2017), Montpellier (2019), Sénart (2023). Et surtout, majoritairement, des sorties dès le premier tour en 2003, 2006, 2008, 2009, 2013, 2014, 2015, 2021, 2022 et 2024. Bonne chance à Metz.
– En parlant de malédiction, quel a été le parcours du vainqueur ? C’est un peu mieux. 5 fois, le tenant du titre s’est imposé la saison suivante : Savigny (2003 – 2005, il n’y a pas eu d’édition en 2004), Rouen (2009 – 2011, pas d’édition en 2010 ; 2011 – 2012, 2012-2013 et 2015 – 2016). 6 fois le tenant a été battu en finale et 6 fois en ½ finale. Mais deux fois seulement, il a échoué dès le premier tour : Rouen en 2008 et Montigny l’an dernier. On peut donc mettre une petite pièce sur une qualification des Barracudas au moins en ½ finale.
– Béziers est la 20è équipe à participer au Challenge de France. Rouen est la seule équipe a avoir participé aux 20 éditions précédentes. Pour rappel, le 1er challenge, en 2003, n’opposait que deux équipes, les meilleures de la 2ème phase du championnat, en l’occurrence Rouen et Paris. Savigny et Montpellier ont participé aux 19 challenges « complets », Sénart à 18, Toulouse à 17, La Rochelle à 6 et Metz à 4.
– Il y a eu deux « premières » la saison dernière. La Rochelle n’avait jamais passé le 1er tour, avec 5 échecs consécutifs au 3è match décisif, et Metz n’avait jamais gagné le moindre match en 6 tentatives. Les Boucaniers ont fait tomber Rouen pour se qualifier en demi-finale et Metz est même allé jusqu’en finale.
– Le club le plus titré est Rouen, avec 10 succès, devant Sénart 4, Montpellier 3, Savigny 2, Montigny 1. Les Huskies ont joué 15 finales, les Templiers et les Lions 8, les Barracudas 5, le Stade toulousain, Montigny et Metz 1. Pour les places en demi-finale, le recordman est Sénart, avec 16 (dont 9 consécutives, depuis 2015), devant Rouen (15), Montpellier (14) et Savigny (9).
– Sénart possède un autre record, avec 7 places en finales consécutives, entre 2013 et 2019. Mais depuis cette date, les Templiers ne sont jamais retournés en finale. En parlant de séries, Rouen était sorti 13 fois de suite du 1ertour, record de cette catégorie, entre 2009 et 2023, avant d’échouer l’an dernier, à domicile (voir le 1er paragraphe…)
– On reste sur quatre vainqueurs différents : Sénart, Rouen, Montigny, Montpellier. C’était déjà arrivé entre 2005 et 2008 : Savigny, Montpellier, Rouen, Sénart. Il n’est jamais arrivé de voir 5 vainqueurs différents consécutivement. D’ailleurs, entre 2007 et 2019, seulement deux équipes sont montées sur la plus haute marche du podium, Rouen et Sénart.
– Les MVP : Peyrichou (deux fois), Langloys, Hagiwara (deux fois), Brelle (deux fois), Crystal, Mezger, Marche, Lemestre, McKenzie, Jaspe, Gleeson, Perdomo, Canelon, Gomez, Lopez, Kovacs.
– Le classement des meilleures équipes selon le ratio victoires / défaites : Rouen .756 (65-21), Sénart .636 (49-28), EDF 18U .600 (3-2), Montpellier .581 (42-31), Savigny .559 (38-30), Montigny .414 (12-17), La Rochelle .368 (7-12), Beaucaire .357 (5-9), PUC .356 (16-29), Toulouse .333 (18-36), Clermont-Ferrand .333 (4-8), Pessac .300 (3-7), Metz .300 (3-7), La Guerche .227 (5-17), St Just-St Rambert .200 (1-4), Bois-Guillaume .167 (1-5), Chartres .143 (1-6), Cherbourg .000 (0-4), Saint-Lô .000 (0-4)
